L’ARBRE LYRE
Arbre lyre à l’extravagante ramure
au vert feuillu de tes branches
je me suspend pour dormir
pour rêver d’infatigables courses
dans la nue que tu défies
Arbre lyre tu chantes mon espace -temps
aussi confus que ta ramure feuillue
sur tes branches se balancent tout sourire
mes maîtres d’antan et dans le vent
je crois entendre les rires d’Edouard, Guy et Roland
derrière la philosophie les lettres et l’histoire
il y avait l’engagement d’une transmission
dans l’ombre d’un vieux Samana chuchotant la vie.
M RR